Après la douce période estivale, l’automne accélère le rythme et multiplie les
choses à faire. La rentrée nous incite à
surconsommer, à performer et à nous préoccuper davantage de notre image. Cette pression
de performance, nuit grandement à notre bonheur. De nombreuses études le prouvent,
le matérialisme ne nous rend pas plus heureux.
Des recherches indiquent même qu’après
cinq ans, les gagnants de loteries reviennent à leur état de bonheur initial.
Les chercheurs ont aussi démontré que notre bien-être ne
dépend pas de l’activité que nous exécutons, mais du fait que nous y soyons présents, ou non. Autrement
dit, on peut prendre un bon bain ou
faire une promenade sans en profiter, parce que nous sommes absorbés par nos
tracas. Mais à l’inverse, si nous vivons
le moment présent en nous attardant aux couleurs, aux sons, aux parfums, aux textures
et aux saveurs pendant nos activités quotidiennes
(marche à pied, douche, repas …) nous récoltons alors un maximum de bienfaits.
C’est donc une piste intéressante pour enrichir son capital bonheur.
Cela dit, avez-vous remarqué que dès que nous portons attention
au moment présent, nos pensées viennent
jouer les trouble-fête. Elles ont tendance à prendre toute la place et à
solliciter inlassablement notre attention. Elles nous entrainent vers le passé,
puis vers le futur, elles commentent, elles jugent, elles critiquent, sans nous
donner la chance d’apprécier le moment présent. Je vous propose donc trois pistes d’action pour remédier à la
situation.
Premièrement, une pratique toute simple, mais ô combien
efficace : respirer consciemment. Quand
j’inspire, je prends conscience que
j’inspire. Quand j’expire, je prends conscience que j’expire.
La seconde pratique consiste à observer nos pensées, sans toutefois
nourrir les scénarios qu’elles construisent. Je ne suis pas mes pensées, je suis celui ou celle qui les observe.
Et la troisième pratique consiste à prendre conscience de nos
ressentis physiques et émotifs, sans les
laisser nous envahir. Je ne suis pas mes ressentis, je suis celui
ou celle qui les ressent.
Ces pratiques de pleine conscience nous habilitent à ne pas nous laisser mener par
le bout du nez par nos pensées et nos émotions. Bien sûr, nos pensées et nos
émotions font partie de nous, mais nous devons nous rappeler que nous sommes
beaucoup plus vastes que ces aspects de nous-même. La pleine conscience est une
forme de méditation en action, nous permettant d’accueillir sans jugement et
sans résistance, ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de nous.
Vivre consciemment le moment présent, éprouver de la gratitude pour ce que nous
avons, être bienveillant(e) envers nous-même et envers les autres, voilà une
recette gagnante pour nous faire du
bonheur et transformer notre monde. Joyeux automne à chacun et
chacune!
Caroline Dion, Thérapeute et Praticienne en M.L.C.
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